L'histoire

derrière le nom 

Le concept et le nom de Stuart Berri est tiré de l’histoire controversée des cafés.

 

Dans les années 1700, à Londres, le roi Charles II Stuart a tenté d’interdire les cafés londoniens. Endroits où se réunissaient les érudits, libres penseurs, scientifiques et politiciens. Le roi avait peur qu’on y critique ses décisions.


Mais l’interdiction a dû être abandonnée car le peuple était farouchement opposé.

A cette époque-là, les cafés londoniens étaient aussi appelés « université à 1 penny » car pour le prix d’un simple café on y apprenait des plus grands scientifiques, mathématiciens et philosophes de l’époque.

On disait que vous ressortiez plus intelligent qu’en y étant entré.

Certains écrits parlent même qu’Isaac Newton aurait disséqué un dauphin sur une table du café The Grecian et que c’est également dans un café que Benjamin Franklin aurait commencé la rédaction de la déclaration d’indépendance.

 

Ces histoires de libres penseurs dans les cafés, on la retrouve aussi en France, durant le siècle des Lumières.

Voltaire, qui avouait lui-même boire environ 50 cafés par jour, avait ses quartiers dans le café Le procope à Paris, Diderot y écrivit sa célèbre encyclopédie et même Montesquieu en parlait dans sa 36ème lettre persane.

 

Et pour finir, c’est au café De Foy à Paris, que Camille Desmoulins debout sur une table, une épée dans une main et un pistolet dans l’autre s’écria « aux armes », deux jours avant la prise de la Bastille qui eut lieu durant le règne de Louis XVI (aussi appelé le duc de Berri).

 

Le nom Stuart Berri est donc un clin d’œil aux deux rois qui régnaient durant ces histoires (Charles II Stuart d’Angleterre et Louis XVI de France, duc de Berri).

 

Les premiers cafés étaient des lieux où le monde pouvait partager des idées, des théories et les remettre en cause ; et c’est également la vocation de Stuart Berri.